Sur un terrain en limite du Bois de Clamart, les deux maisons constituent une succession de terrasses qui remontent la pente et ouvrent des espaces sur la végétation dense et verticale. Paradoxalement la maison est en contrebas du jardinet de la forêt.

Depuis la rue, l’architecture associe le cubisme des pièces au mur en pierre qui longe le terrain. La cour marque la continuité de la maison basse, horizontale avec la maison haute verticale. Les escaliers affirment cette enfilade.

Plus opaque au Nord, les espaces en étages s’ouvrent à différents niveaux sur le jardin au sud pour se raccorder aux terrasses naturelles.

Calées par des murs en pierre sèche, les terrasses en IPE prolongent les parquets des séjours et les pans de murs enduits à la chaux lisse franchissent comme des ponts.

Les pièces marquent un continuum, de toute part des prises de lumière, latérales, verticales, au travers des marches, dans les jonctions de volumes et de murs s’immiscent en fonction du moment de la journée. La maison est un cadran solaire, les pièces changent du matin au soir.

Maître d’Ouvrage : Particuliers

Surfaces : 120 - 160 m2

Date de livraison : 2000